Les impacts et l'avenir de la télévision IP



Dans le cadre du cours EDM3840-40 : Technologie des médias

Travail présenté à Michel Dumais










Par Alexandre Quessy, QUEA23088102
Baccalauréat en communication, profil médias interactifs




École des médias
Université du Québec à Montréal
27 décembre 2006




Les impacts et l'avenir de la télévision IP

La télévision IP est un ensemble de technologies qui consistent en le transfert d'informations vidéo numériques grâce au protocole Internet. (IP) Des services de télévision IP sont actuellement offerts principalement par les fournisseurs Telco et Microsoft à travers des réseaux privés, et donc distincts du réseau Internet public. L'usage d'un réseau distinct de celui d'Internet (un intranet) est justifié par la possibilité de garantir une certaine quantitié de bande passante et une fiabilité optimale. Ceci leur garantit en outre un contrôle accru sur la facturation et diminue les possibilités de détournement des contenus vidéo. Cela limite cependant l'interopérabilité des services offerts sur le réseau des réseaux.

Or, la vidéo sur Internet est de plus en plus présente. La bande passante augmentant continuellement, on voit maintenant couramment des phénomènes comme la syndication vidéo et la lecture en continue peupler le paysage du web. Si on considère certaines tendances dans les technologies médiatiques, nous pouvons



signes peuvent nous mener à penser que la , et donc que la télévision IP va éventuellement pouvoir être diffusée via le grand réseau des réseaux.

La télévision IP est un terme qui englobe l'ensemble des techniques et des contenus vidéo qui sont transférés via le protocole Internet (IP). De plus en plus de contenu vidéo est transigé sur le réseau des réseau et cela amène progressivement plusieurs changements technologiques, économiques et sociaux. Nous aborderons maintenant une série d'enjeux d'actualité qui tournent autour de ces technologies médiatiques et qui affectent notre monde sur ces trois pôles. Mais d'abord, nous allons considérer brièvement les technologies qui sont utilisées pour le transfert de vidéo grâce au protocole Internet.

Blblabala

Il y a 10 ans, les pages web étaient laides et la bande passante très étroite. Aujourd'hui, la bande passante est beaucoup plus large. Ce taux de données élevé nous permet donc d'accéder à des radio IP qui se financent en partie grâce à la vente d'espaces publicitaires.

Des enjeux qui façonnent le paysage médiatique

Perspectives technologiques

La télévision numérique

La télévision numérique utilise moins de bande passante que le signal audio-vidéo analogique. Ceci offre aux distributeurs davantage d'espace qu'ils peuvent alors consacrer à offrir de plus nombreux canaux ou encore des services multimédias payants, des guides télé interactifs et l'accès à des jeux, par exemple. La télévision numérique offre une qualité de réception supérieure, mais présente encore certains défauts dûs à la compression numérique, souvent encore MPEG-2, chose qui n'est pas présent dans la télévision analogique.

À une époque où la télévision payante est de mise,

La télévision numérique peut être fournie en utilisant différents protocoles. Parmi ceux-ci le et le

La lecture en continue

Il y a plusieurs manières de transférer du contenu vidéo via le protocol Internet. Le plus familier est le téléchargement de fichiers vidéo par le web. La lecture en continue, de l'anglais streaming, consiste en la lecture d'un flux vidéo ou audio à mesure qu'il est téléchargé. Cette technologie peut s'opérer du côté du client, ce qui est le cas par défaut lorsque un lecteur met un fichier en tampon tout en le faisant jouer, ou du côté du serveur. Le second modèle peut être illustré facilement en le comparant aux radios web qui diffusent en continu, comme celle de Radio-Canada, et où toutes les personnes connectées à un certain moment écoutent le même contenu sonore. Dans le second modèle, plus simple, les fichiers peuvent être sauvegardés en mémoire sur l'appareil du client.

Le format propriétaire FLV d'Adobe (H.263) est de plus en plus populaire. Lisible dans un navigateur grâce au lecteur Flash d'Adobe, celui-ci permet notamment le téléchargement progressif lorsqu'il est lu par une application Flash. C'est notamment le cas sur les très populaires YouTube, Google Video et plusieurs autres.

La mutiplication des plate-formes matérielles

Lorsque les fichiers médiatiques sont associés à une liste de lecture (en format XML, souvent appelé RSS) et sauvegardés du côté du client, il s'agit de baladodiffusion ou podcasting. La baladiffusion peut être audio ou vidéo. Cette technologie est destinée principalement à des petits appareils qui permettent une lecture en différé, comme dans les transport par exemple, de documents audio ou vidéo. Ces listes de lectures également être consultées à partir d'un ordinateur, notamment avec le logiciel Democracy.

Les téléphones portables de troisième générations (3G) offrent maintenant de nombreux services intégrés dans un seul appareil. Les téléphones portables offrent maintenant de plus en plus de fonctionnalités médiatiques : prise de photos, envois de messages textuels, affichage du positionnement GPS, lecteur de fichiers musicaux, navigateur web, etc. Le Nokia N95 ou le Blackberry Pearl permettent notamment de faire jouer des fichiers vidéo trouvés en ligne. Les travaux actuels sur la norme IP Multimedia Susbsystem (IMS) laissent entrevoir une unification des moyens de transport de l'information autour de l'IP, le protocole Internet. Avec le IMS, les téléphones portables utiliseraient l'IP pour l'envoi de la voix, soit du Voice over IP. L'ensemble des services offerts sur Internet deviennent ainsi mobiles.

Les lecteurs de médias portatifs sont à la mode. Maintenant intégré dans certaines voitures de luxe, et même dans des avions, le plus populaire d'entre eux est actuellement le iPod d'Apple. Celui-ci peut s'alimenter en contenu audio ou vidéo par le biais de l'iTunes Store.

...

Une pluralité de formats

De nombreux formats vidéo sont disponibles. La plupart sont propriétaires et se compétitionnent les uns les autres. Il est assez difficile de choisir un codec qui sera lisible par toutes les applications sur tous les systèmes d'exploitation.

Les codecs sont des protocole de compression et de décompressions des signaux audio ou vidéo numériques. Des exemples de codecs courants, en lecture en continu ou en différé, seraient le MP3 pour l'audio et le MPEG-4 pour la vidéo.

En vidéo, le MPEG-4 (surtout la partie H.264) semble se positionner comme la norme sur le marché. La famille de codecs MPEG utilise des algorithmes qui déterminent quelles sont les différences entre les images subséquentes et encodent seulement ces différences, qui sont décodées par la suite au moment de la lecture, afin de permettre au fichier vidéo d'occuper moins d'espace disque. Une telle compression apporte le désavantage de créer des pertes de qualité, surtout lorsque le mouvement est important ou les contrastes peu élevés. Il reste donc de nombreux défis à l'industrie pour rendre les formats vidéo peu gourmands en espace disque tout en leur garantissant une bonne qualité audio et visuelle.

Du côté des codecs audio, c'est l'AAC qui est en train de devenir la norme, autant pour les appareils téléphoniques portables que pour la diffusion sur le web. Offrant un taux de compression meilleur que le MP3, ainsi que la possibilité d'utiliser jusqu'à 64 canaux audio, l'AAC permet également la pose de restrictions protégeant la propriété intellectuelle de fichiers musicaux.

Les formats ouverts OGG Vorbis pour l'audio et OGG Theora pour la vidéo n'arrivent pas présentement à s'imposer sur le marché, et ce malgré la grande qualité du format OGG Vorbis. Ce choix incombe en fait aux diffuseurs, et non aux consommateurs. Les diffuseurs souhaitent pouvoir garder un contrôle sur le contenu, à l'aide de dispositifs de restrictions, et on constate que le changement fréquent de formats des documents stimule périodiquement les ventes dans le domaine audio-visuel. Par exemple, du format Beta, nous sommes passés au VHS, puis au DVD et maintenant c'est le HD qui s'impose.

Les restrictions entourant la propriété intellectuelle

Les Digital Rights Management (DRM) sont des mesures restrictives affectant les fichiers numériques que des distributeurs peuvent appliquer pour restreindre la copie illégale. Par exemple, le lecteur Zune de la société Microsoft limite le partage de pièces. En effet, une chanson qui a été achetée au Zune Marketplace peut être partagée avec un autre lecteur Zune, mais alors l'auditeur pourra seulement l'écouter un maximum trois fois, et seulement à l'intérieur d'un délai de trois jours. Apple a aussi sa méthode d'encryption des fichiers musicaux, nommée FairPlay, qui affecte les fichiers AAC vendus via le iTunes Music Store.

Ayant à faire avec un public habitué à la copie illégale, il est fort à parier que ces restrictions seront plutôt peu populaires auprès des consommateurs. On constate en effet que de nombreux programmeurs ont réussi à contourner ces algorithmes d'encryption restrictive, notamment celui du format AAC. Une réponse « moderne » à l'usage courant de la copie illégale de la part des producteurs de contenu serait plutôt la publication d'oeuvres sous des licences permettant la redistribution, par exemple les licences Creative Commons. Cependant, si l'offre de contenus est variée et simple d'utilisation, il se peut bien que cette nouvelle manière de faire devienne le standard dans l'indutrie culturelle. Les consommateurs peuvent éprouver une certaine fierté à « ne pas pirater » leurs fichiers musicaux. Il semble qu'il sera toujours possible néanmoins de créer des documents audio ou visuels exempts de telles restrictions, comme c'est le cas actuellement avec le AAC et le MPEG-4.

Le partage poste-à-poste

Les logiciels de partage poste-à-poste (Peer-to-peer, ou P2P) semblent être une solution à ces limites de bande passante. Ces technologies permettent l'échange de données entre internautes en communiquant directement l'un avec l'autre, sans passer par un serveur central. L'internaute installe sur son ordinateur un logiciel qui lui permet de mettre à la disposition des autres internautes les ressources disponibles qu'il a déjà téléchargées. Cela distribue l'utilisation de la bande passante sur plusieurs segments du réseau. BitTorrent est probablement le logiciel de partage de fichiers poste-à-poste le plus connu actuellement. Utilisé pour le partage de fichiers de toutes sortes, il est le terrain idéal pour les amateurs de logiciels et fichiers copiés illégalement.

Pour les flux audio en continu, il y a notamment le logiciel Peercast qui constitue une preuve de concept en la matière. Cela permet aux diffuseurs d'utiliser beaucoup moins de bande passante qu'avec la lecture en continue conventionnelle, car ceux-ci ne doivent plus prévoir multiplier la bande passante par le nombre de client simultané.

Le logiciel Swarmcast, quant à lui, est spécialisé dans la livraison d'importants fichiers de vidéo HD sur-demande. Ce logiciel propriétaire à fait l'objet récemment d'investissements importants de la part de compagnies japonaises. Cette technologie permet au client d'acquérir des fichiers d'une taille importante rapidement, et donc d'améliorer l'expérience télévisuelle en utilisant l'infrastructure réseau actuelle. De nombreuses solutions utilisant le partage poste-à-poste vont probablement continuer à être inventées, car celui-ci contribue à accélérer le téléchargement sur Internet.

La télévision : au centre du salon familial

La télévision occupe l'enviable place du centre du salon. Cela lui donne donc une place de choix dans le quotidien des familles, et donc une influence décisice sur les consommateurs.

La iTV, que Apple prévoit lancer au début de l'an 2007, permettra de transférer de la vidéo de l'ordinateur à la télévision, et ce grâce à une technologie sans-fil. D'abord de qualité DVD, l'offre d'Apple devra éventuellement proposer du contenu de qualité HD afin de suivre la tendance inéluctable du marché de l'image. En plus de pouvoir transférer du contenu vidéo sur leur iPod, les clients du iTunes Store pourront bientôt transférer des films sur leur écran de télévision avec un télécommande des plus simples à utiliser.

La nouvelle offre de Bell

La vidéophonie est une technologie fort attendue dans nos foyers. En fait, Bell Canada est actuellement en phase de test pour une offre de service qui devrait être disponible pour 2007 et qui combinerait vidéophonie, télévision, téléphonie et accès à Internet dans une seule prise. La nouvelle norme des logements exige en effet la pose de fibre optique jusqu'aux prises murales téléphoniques. Ainsi, des services qui sont actuellement réservés aux lignes RNIS des entreprises risquent de faire partie du quotidien des familles plus tôt qu'on ne pense. Tout ceci viendra évidemment bouleverser les usages et tranformer nos manières d'entrer en contact les uns avec les autres.

La qualité de service : un Internet à deux vitesses

Une des technologies qui permettront le passage de la télévision à l'Internet sont notamment la Quality of Service (QoS). Celle-ci permet un contrôle serré de la priorisation des paquets, et ce afin de garantir une continuité et une rapidité dans l'acheminement de certains types de données. Ce seront notamment le contenu multimédia de certains grands distributeurs, qui paieront pour prioriser leurs paquets, qui sera ainsi garanti d'arriver à bon port dans des temps raisonnables. En effet, il semble que ce ne sera plus du contenu qui sera vendu aux consommateurs, mais bien la capacité de consommer plus de contenu. C'est ce qui apportera davantage de revenus aux grands fournisseurs des télécommunications, et qui fera donc s'accroître la bande passante, et ainsi de suite. Actuellement utilisée à des échelles réduites, la QoS pourrait être uniformisée à grande échelle avec lorsque l'adoption universelle de la version 6 du protocole Internet (Ipv6), soit d'ici encore quelques années. Cette nouvelle version permettra en outre d'attribuer des adresse IP à tous les appareils connectés sur Internet, notamment les appareils portables.

Cette technologie de priorisation des paquets IP, la QoS, est le fer de lance d'un débat autour de la neutralité d'Internet. Le principal argument de ce mouvement est que de telles mesures viendraient freiner l'innovation en ralentissant le transfert d'informations sur les ports de certains services utilisant de nouveaux protocoles, et dont ne bénéficiant pas d'accélération de leur paquets de données. De plus, la priorisation de paquets en provenance de certaines adresses, celles de compagnies qui paieraient de grosse sommes, serait injuste pour les petits payeurs qui se verraient offrir un service moindre. Cette nouvelle taxe à la bande-passante désavantagerait de gros générateurs de trafic comme Google ou Yahoo. Un autre argument pour la neutralité des réseau est qu'Internet se devrait d'être un espace public démocratique, et donc accorder à tous la même qualité de service, afin de favoriser la liberté d'expression et l'égalité. Les organismes qui mettent en oeuvre la QoS souhaitent notamment accorder une plus haute priorité à des messages d'urgence, par exemple.

Ce débat n'est pas nouveau : en effet, à l'époque du télégraphe, le gouvernement états-unien contraignait à l'octroit d'une priorité plus grande à l'envoi de ses propres télégrammes. Ces questionnements au sujet de la neutralité des réseaux viennent également questionner la légitimité des nombreux États qui appliquent une censure sur les contenus consultés par leurs citoyens sur Internet. En effet, ces États bloquent les paquets en provenance de certains ports ou serveurs. Nous verrons probablement ces censures aller en s'accroissant avec la monté des intégrismes religieux à travers le Monde durant le XXIième siècle.

Une rentabilité économique prise au sérieux

Perspectives économiques

Les parts du gâteau des télédiffuseurs

Une évolution des marchés, de la clientèle et des usages



Des consommateurs exigeants

La culture numérique

L'omniprésence des moyens de communication a plusieurs conséquences sur notre société. Les jeunes qui sont nés dans l'ère du numérique sont caractérisés par une pensée multi-tâche, le désir de connexion perpétuelle avec ses pairs, le goût pour l'instantanéité et le partage. Exposés à de multiples contenus, l'usager est maintenant très prompt à juger de la « qualité » d'un document, et passe rapidement au suivant. Hélas ! il souffre désormais trop souvent du syndrome de saturation cognitive (COS) qui l'empêche de porter une attention soutenue à un sujet. « Aucune hiérarchie ni orientation n’est plus possible dans un tel contexte et de ce fait aucune mémorisation. » (Boullier, 2006, p. 4) Cette surcharge informationnelle « nous invite à confondre les données brutes et l'information, les faits et la connaissance. » (Paquin, 2006, p. 317) Ce sont là des conséquences de la multiplication des sollicitations médiatiques dans notre quotidien. L'image animée est d'autant plus divertissante qu'elle contribue à distraire, à détourner l'attention du monde réel. Ce type de média répond à un certain désir d'évasion de la part des consommateurs de contenus médiatiques. Nous voyons déjà le marché du travail subir les effets, positifs ou négatifs, de ces transformations dans nos manières de créer et d'apprendre.

L'écart de culture numérique qui existe entre la génération au pouvoir et les jeunes expliquerait peut-être la lenteur du passage au « tout IP ». Bien-sûr, ce passage nécessite des investissements importants ainsi qu

Le défi de la classification des contenus

L'offre de contenu vidéo sur le web est de plus en plus intéressante. Le modèle collaboratif et personnel que suggère YouTube, favorise malheureusement la mise en ligne de contenus de qualité inégale. Des systèmes de classement par popularité et par sujets comme StumbleVideo viennent remédier à ceci en créant un moyen simple et intuitif pour trouver des vidéos qui conviennent à chaque usager. Ce système semble également faire appel à de l'intelligence artificielle simple. Basé sur un système de vote, et sur la possibilité de naviguer dans des catégories, ce système apprend à « connaître » l'usager et s'adapte à ses besoins. Ce site comporte le risque d'amener les visiteurs à passer des heures et des heures dans la nagivation parmi des contenus vidéo qui conviennent à ses intérêts !

Conclusion

Nous assistons maintenant à une multiplication des plate-formes, surtout des appareils portables. En effet, la mobilité chez les gens d'affaires, de même que chez les créateurs culturels et les travailleurs saisonniers risque d'aller en s'accentuant dans les années à venir. (référence ?) La communication virale, c'est à dire au signal sans fil répété et partagé d'appareil en appareil, risque de faire partie des tendances à venir. (Lipman et Reed, 2003) L'intégration des appareils de communication se fera de plus en plus discrète dans nos vies quotidiennes. Le protocole IP devrait se généraliser afin de proposer une panoplie de services assez vaste. La télévision interactive risque de prendre plusieurs formes au fil des années. On peut croire que l'hypermédia risque de s'imposer, car il permet la mise en place de relations non-hiérarchisées entre les contenus audio-visuels. Les commandes vocales et des interfaces tangibles de plus en plus intuitives vont probablement faire leur place dans notre quotidien également.

Pour avoir un aperçu des tendances du marché de l'audio-visuel, il suffit d'observer ce qui se passe en Asie et en Europe. En effet, l'Amérique du Nord est plutôt en retard côté mobilité, car la réglementation spectrales d'émission électromagnétique y est plus réglementée et plutôt conservatrice. En revanche, l'Asie voit une demande très féroce pour de tels dispositifs qui assurent aux gens une productivité accrue.

En bref, s'il est certain que des réseaux privés continueront à être créés dans l'avenir et que de nombreux protocoles matériels seront toujours utilisés, on peut constater une tendance dans le marché vers une unification derrière le protocole Internet pour le transfert des données vidéo. Si les canaux de télévision HD utilisent actuellement un mode de transmission numérique qui est très peu apparenté au IP, on peut penser qu'un jour la grande majorité des données multimédia à travers seront transigées à travers le réseau des réseaux.



Références bibliographiques